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 [Fiction] Le Voyageur des rêves

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ludofloria

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MessageSujet: [Fiction] Le Voyageur des rêves   [Fiction] Le Voyageur des rêves Icon_minitimeSam 1 Mar - 15:53

Donc, voila ma Fiction Le Voyageur des rêves. Je l'écris avec une amie, donc le style littéraire risque de changer.

Chapitre 1er : Le sauvetage


En pleine période de fin d’examen et après de nombreuses heures de révisions j’avais enfin un moment libre et je décidais d’aller sur l’ordinateur. De plus le temps ne me permettait pas de faire grand chose, en effet une pluie battante tapait sur les carreaux depuis le début de soirée. Assis devant l’écran depuis un petit moment, je sentais mes yeux se fermer petit à petit. Bientôt tout devint noir mais une lumière intense vint troubler mon sommeil, je me réveillais en pleine ville. J’étais là, parterre comme un clochard. Je me relevais, je sentais sur moi les regards des gens qui m’entourais, je me sentais si gêné. Comment avais-je pu me retrouver là alors que je dormais devant mon ordinateur ? Je faisais quelques pas dans cette ville immense lorsqu’un policier m’arrêta.
« Vos papiers jeune homme !
-Je ne les ai pas, je viens de me réveiller, j’étais devant mon ordinateur et je me retrouve ici, je …
-Arrêtez de vous moquer de moi, aller je vous embarque.
-Mais attendez, vous ne comprenez pas ! criais-je en me débattant.
Le policier réussi à me maîtriser en me donnant un coup de matraque sur la tête. A mon réveil je me trouvais dans une cellule puante et sale, on aurait dit qu’un cadavre en putréfaction se trouvait non loin d’ici. Une faible lumière éclairait la pièce, grâce à cela je vis un homme debout devant moi. Il était grands, une carrure de rugbyman et un nez aquilin, ses cheveux étaient d’un noir de jais et semblaient gras. Il s’approcha de moi et me dit :
« Ca y est on est réveillé ! Bon maintenant tu vas répondre à quelques questions : Comment t’appelles-tu ? Où vis-tu ? Et Pourquoi tu raconte des histoires si idiotes à nos policiers ?
-Je m’appelle Osendar, je vis en Floride, et enfin ce ne sont pas des histoires, c’est la vérité. »
L’homme se mit à rire bruyamment et se rapprocha un peu plus de moi. Soudain il me gifla.
« Tu vas me dire la vérité ! A moins que tu en veuille une autre ! Cria t-il sauvagement. »


Je me trouvais là, dans cette cellule, loin de chez moi, avec cet homme qui semblait assez violent. Que pouvais-je faire ? Fuir ? Avec ce colosse, impossible. Il me fallait trouver une solution et vite. Je ne répondais pas l’homme recula sa main et s’apprêtait à me frapper à nouveau, je fermai les yeux. Lorsque je les rouvris j’avais atterri dans une ville étrange. Il n’y avait que des maisons à encorbellement, comme au Moyen-âge. Un homme armé d’une épée s’approcha de moi et m’interpella :
« Eh toi ! »
Il s’approcha de moi et prit son arme en main.
« Je ne t’ai jamais vu par ici, qui es-tu ?
-Je m’appelle Osendar, répondis-je
-Et d’où viens tu ?
-De Floride.
-Qu’est-ce que tu me racontes, la Floride qu’est-ce que c’est que ça ?
-C’est un état des Etats-Unis.
-Arrête de te moquer de moi ! Allez, viens avec moi. »
L’homme me prit par le bras, j’essayai de me débattre.
-Mais lâchez-moi ! criais-je.
-Allez, direction les geôles. »
Je m’apprêtais à me battre, lorsque je reçu un violent coup sur la nuque. J’ouvris les yeux et regarda autour de moi, j’étais en prison. Deux gardes surveillaient l’entrée de ma cellule.
« Alors tu as bien dormis ? me demanda l’un d’eux
-Laisse le se réveiller, dit l’autre »
Je m’assois sur le lit et tâta ma nuque : une énorme bosse s’y trouvait. Je regardai ma montre, il était dix heures. J’entendis des bruits de pas : un homme encapuchonné s’était arrêté devant ma cellule.
« J’aimerai parler à votre prisonnier, apprit l’inconnu
-Ca vous est impossible messire.
-Et pourquoi ?
-C’est un ordre de notre bon roi Blaise IV, répondit le plus grand des gardes. »
Le visiteur sortit une longue lame fine, elle transperça les armures des deux gardes. Il prit les clés dans la poche d’un des gardes et ouvrit ma cellule.
« Viens, suis moi. »
Je suivis cet homme, il avait l’air d’avoir mon âge c’est-à-dire dix-sept ans. Il avait un petit bouc noir et les cheveux mi-longs de la même teinte.
« Comment tu t’appelles ? lui demandais-je.
-Evan, répondit-il.
-Où m’emmènes-tu ?
-Un peu de patiente ! »
Je suivis cet homme, il m’emmena finalement dans ce qui semblait être sa maison. C’était une sorte de grange, à l’intérieur se trouvait trois chevaux. Evan s’approcha d’eux et me dit :
« Ce sont mes chevaux, le noir c’est Otar, celui à la robe bais c’est Razyl et la jument blanche s’appelle Ika.
-Ils sont vraiment magnifique surtout celui-ci Razyl, c’est ça ?
-Oui, tu as bon goût. Razyl est un des meilleurs cheval de combats du pays, m’apprit Evan.
-Pourquoi m’a tu libéré ?
-Pas maintenant nous devons partir les soldats vont bientôt arriver. »
J’aidais Evan à accrocher les provisions sur les selles des chevaux et il m’apporta une épée, sa lame était verte et étincelante.
« Tiens, c’est pour toi.
-Je te remercie Evan !
-Ce n’est rien. Allez partons à présent. »
Il monta sur Otar prit les rênes d’Ika et me tendit celles de Razyl.
« Allez dépêche toi ! me pressa t-il. »
Je grimpais sur le dos de Razyl et nous partîmes au galop.
« Où allons-nous maintenant ?
-Nous allons là où on pourra nous aider, répondit-il simplement. »


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MessageSujet: Re: [Fiction] Le Voyageur des rêves   [Fiction] Le Voyageur des rêves Icon_minitimeSam 1 Mar - 15:55

Chapitre 2ème : Daerlon


Nous marchions depuis cinq jours maintenant et Evan ne m’avais toujours rien révélé sur l’endroit où nous allions, je me demandais parfois si j’avais bien fait de le suivre. Nous arrivâmes à l’entrée d’une ville fortifiée dans laquelle nous entrâmes, nous mêlant à la foule. Nous traversâmes le marché emplit d’une odeur de poisson, les clients essayaient tant bien que mal de se frayer un passage jusqu’aux étals. Juché sur mon cheval je vis un jeune enfant en haillons voler de la viande au moment où le boucher c’était tourné mais celui-ci avait aperçu le petit voleur. Le boucher arrêta l’enfant qui tentait de s’échapper d’une grande gifle au visage.
« Espèce de sale voleur, hurla le boucher. J’espère que la gifle t’aura donné l’envie d’arrêter de faire ça gamin ! »
L’enfant s’enfuit rapidement sans demander son reste. « Le pauvre, pensais-je. Comment peut-on laisser des enfants vivre ainsi ? » Mais je n’étais pas au bout des mes surprises, plus loin dans la ville, sur la place principale se trouvaient des potences. Des cadavres pendaient au bout de leurs cordes mais les gens ne semblaient pas être gênés par ce répugnant spectacle.
"Dans quelle ville sommes-nous ? Demandais-je à Evan.
-Nous sommes à Daerlon, capitale de l’Ygarthion, me répondit-il.
-Pourquoi sommes nous venus ici ?
-Dans cette ville, je connais un enchanteur qui te permettra de retourner chez toi. Enfin, c’est ce qu’il me semble… »
En tournant dans la rue principale nous vîmes un panneau avec affiché dessus :
Cherche Jeune garçon et un vieil homme qui aurait aidé à faire évader l’enfant des geôles. Leur visage ressemble aux dessins si dessous :
Nous vîmes au dessous de ces écrits un portrait de nos deux visages et la somme de 1 500 000 pièces d’or.
« Un vieil homme, tu me trouve vieux toi ? demanda Evan en plaisantant. Nous ferions mieux de cacher nos visages, reprit-il d'un ton sérieux.
-Tu as raison, répondis-je. Mais ce qui me réjouit un peu, c’est la somme mise sur nos têtes. Je me demande bien pourquoi ?
-Car ce n’est pas la 1ère évasion que je fais faire.»
Nous enfilâmes nos capes et rabattirent nos capuchons. Nous fîmes en sorte que personne ne pusse voir nos visages.
Toutes les maisons étaient semblables : Maison à encorbellement de partout. Un caniveau central remplace les égouts dont j’ai l’habitude. Mes baskets sont toutes sales. Je n’ai plus qu’à les laver. Mais je ne trouve pas de rivière proche.
« C’est par là, m’indiquât Evan.
-Je te suis, répondis-je. »
Nous entrâmes dans une petite ruelle adjacente à la principale.
« C’est là, me dis soudainement Evan.
-Entrons, dis-je »
Au dessus de la porte, nous vîmes une pancarte. Je n’arrive pas à savoir ce qu’il y a dessus. Evan frappa par 3 fois sur la porte avant que l’enchanteur n’ouvrit la porte.
« Evan ? C’est toi ?, dis-il.
-En effet c’est moi, répondit Evan.
-Comme c’est bon de te revoir, entre ! Entre ! »
Il nous invita à entrer chez lui. Il vivait dans une maison qui, étrangement, ne ressemblait pas aux autres. Elle était comme celle d’aujourd’hui. Au fond, je vis un ordinateur allumé. Il semblait être assez puissant car un logiciel était lancé. En haut, il y avait écrit ces paramètres :
Anti aliasing active* : 30 échantillons.
Résolution : 1600*1200
Et d’autres paramètres incompréhensibles. Pendant ce temps, Evan et son ami discutaient. Ce dernier me vit en train de contempler son PC.
« Il te plait hein ? C’est un des PC de la NASA. J’en faisais parti lorsque j’étais plus jeune. Je le leur ai pris car il était en panne. C’est moi qui avais débranché un des câbles d’alimentation pour pouvoir le récupérer. Tu veux y jouer ?
- Euh… Oui, dis-je timidement.
- Bah tiens, tu sais t’en servir au moins ?
- Bah oui. J’en ai un chez moi. Mais qui êtes vous ?
- Oh suis-je bête ! Je suis Ludovic.»
Il quitta le logiciel de test. Je me retrouvais sur le bureau de Windows XP. Je regardais les jeux installés, le temps de cligner des yeux et je me retrouve chez quelqu’un d’autre, mais pas chez moi, ni à mon époque. Soudain, une fille, belle et jeune, s’approcha de moi.
« Salut, je suis Gaëlle. »


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MessageSujet: Re: [Fiction] Le Voyageur des rêves   [Fiction] Le Voyageur des rêves Icon_minitimeSam 1 Mar - 15:55

Chapitre 3ème : Renaissance


« Salut, répondis-je maladroitement.
-Que fais-tu ici ?
C’est alors que je vis ses vêtements et c’est à ce moment là que je compris que j’avais changé d’époque mais que je n’étais pas chez moi.
-Je…je suis sculpteur, lui annonçais-je.
-Ah…quel drôle de déguisement tu porte ! S’étonna t-elle. Veux-tu que je te trouve des vêtements ?
-Très volontiers…Gaëlle. »
La jeune femme partit chercher des vêtements pour moi puis elle revint quelques minutes plus tard.
« Voilà, c’est tout ce que j’ai pu trouver, dit-elle en me donnant les vêtements.
-Où nous trouvons-nous exactement ?
-Dans l’atelier de Leonard, mon oncle.
-Tu es sa nièce ?
-Oui. Je veux devenir une grande artiste comme lui.
-Est-ce que tu peux te retourner ?
-Bien sûr ! »
Elle se retourna le temps que j’enfilais mes habits. A peine avais-je fini de m’habiller qu’un homme entra dans la pièce, il avait de longs cheveux noirs, c’était Leonard De Vinci. Il s’approcha de Gaëlle et moi et demanda :
« Qui es-tu jeune homme ?
-Euh…j’étais totalement incapable de prononcer un mot Gaëlle vint alors à mon aide.
-C’est un sculpteur.
-Oh ! Et comment t’appelles-tu ?
-Osendar.
-Bienvenue ici Osendar ! me dit-il. Je laisse à ma nièce le soin de te trouver une chambre.
Gaëlle m’emmena dans une très belle chambre, spacieuse et lumineuse.
« Voilà ta chambre, me dit-elle.
-C’est très beau !
-Oui, bon dépêchons-nous, mon oncle n’est pas très patient. »
Elle me conduit jusqu’à son atelier, Leonard vint vers moi et me dit :
-Alors petit, voyons ce que tu sais faire. »
Il me tendit des outils pour sculpter et m’emmena devant un bloc de je ne sais quelle pierre.
« Vas-y je repasserai te voir tout à l’heure »
Par chance j’avais pris des cours de sculpture pendant cinq ans et je commençais à tailler un oiseau. A la fin de la journée Leonard vint regarder mon travail.
« Oh ! Oh ! Tu es très doué ! S’étonna t-il. Bien un bon repas ne pourra nous faire que le plus grand bien, qu’en dîtes-vous ?
-Oui…
-Alors allons-y. »
Je suivis Leonard et Gaëlle à travers les couloirs de la maison, enfin si l’on pouvait appeler cela une maison on aurait plutôt dit un palais. Les murs étaient tapissés de tableaux des plus grand peintres, pas de doute j’étais bien à l’époque de la Renaissance. Lors du repas Leonard me demanda d’où je venais. Je me disse que si je lui répondais « De Floride » il m’aurait prit pour un imbécile, je décidais de répondre :
-Je viens de Sicile.
-Ah ! Magnifique région ! »
Et il continua d’énumérer les plus beaux pays et les plus belles régions qu’il avait visité. A la fin du repas je me levai et partit immédiatement dormir, le discours sans fin de Leonard m’avait beaucoup ennuyé. Le lendemain je me rendis à l’atelier, Leonard était déjà là, il admirait sa dernière œuvre : La Joconde. Je m’approchais de lui et lui demanda :
« Qui représente t-elle ?
-C’est la femme avec laquelle j’aurais aimé passer ma vie si elle avait existé.
-Ah… »
Si j’arrivais un jour à retourner dans mon époque je serai peut-être le seul à savoir qui représentait la Joconde. Il me dit alors :
« Les français vont bientôt venir nous voler notre richesse culturelle, se lamenta t-il.
-Comment ça ?
-Ils vont nous attaquer d’ici peu et s’ils gagnent ils copieront notre art.
Des mois passèrent sans que je trouve un moyen de retourner chez moi, j’étais devenu très ami avec Gaëlle, nous étions en train de parler et je lui demandais :
« Tu ne viens pas d’ici toi non plus n’est-ce pas ? Ton prénom ne correspond pas vraiment avec l’époque dans laquelle nous nous trouvons.
Elle était prise au dépourvu et me répondit :
-Oui tu as raison, je ne viens pas d’ici.
-Alors si je trouve un moyen de partir d’ici tu n’auras qu’à venir avec moi, proposais-je.
-Ici j’ai une famille, des amis pourquoi partirais-je ?
-Et ta famille ? Dans ton époque ?
-Ma famille est morte lors d’un bombardement.
-Mais à quelle époque vivais-tu ?
-Je vivais en 2514, mon pays, la France a été bombardée par les Etats-Unis.
-Mais pourquoi ?
-Ah, ça c’est de la politique. Ils ont utilisés des bombes nucléaires contre nous et la plupart des Français sont morts… C’était horrible.
-Je… je ne savais pas. Désolé.
Elle pleurait alors je la pris dans mes bras pour la consoler à ce moment tout tourna autour de nous et nous nous retrouvions dans une nouvelle époque


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MessageSujet: Re: [Fiction] Le Voyageur des rêves   [Fiction] Le Voyageur des rêves Icon_minitimeSam 1 Mar - 15:56

Chapitre 4ème : Le désert des pharaons


Tout arrêta de tourner et nous nous retrouvâmes, moi et Gaëlle, dans un endroit chaud et lumineux, dépourvu de végétation mais recouvert de sable. Aux alentours il n’y avait pas âme qui vive et nous commençâmes à avoir chaud. Nous enlevâmes nos chemises mais nous prîmes garde à ne pas trop nous découvrir, dans le désert un coup de soleil ou une insolation sont vite attrapés. A un moment un serpent passa devant nous, apparemment c’était un crotale mais ce ne fut pas la seule chose que nous croisâmes dans le désert : des scorpions, un fennec et beaucoup d’autres choses encore furent nos compagnons de route durant la journée puis la nuit tomba et la température baissa rapidement. Nous n’avions rien à manger et pire encore nous n’avions pas d’eau, il nous fallait rapidement en trouver ou nous mourrions dans quelques jours. Je m’allongeai près de Gaëlle, elle dormait déjà, ses beaux cheveux bruns cachant son fin visage. Le lendemain matin nous reprîmes la route avec l’espoir de trouver une oasis ou un village, mais le soir venu nous n’avions toujours rien trouvé et je commençais à avoir peur. Ma bouche était sèche et mes lèvres craquelaient laissant parfois échapper un filet de sang. Gaëlle n’allait pas mieux mais elle s’efforçait de me redonner espoir. Nous erâmes ainsi longtemps, je n’aurais su dire depuis combien de temps. Nous marchions dans le désert, je sentais mes forces diminuer et Gaëlle n’arrivait plus à marcher, je devais la porter mais je tombai moi aussi et je m’évanouis. A mon réveil j’étais dans une pièce froide et sombre, je crus un instant que j’étais mort mais un homme entra dans la pièce avec un plateau de nourriture et le déposa à mes pieds. Puis il sortit sans un mot, je me jetai sur le plateau et mangea rapidement tout son contenu. A la fin de mon repas, repus, je pensa soudain à Gaëlle, je tournai la tête et regarda dans tous les sens mais elle n’était pas dans ma cellule. L’homme revint et je lui demandai :
« Où est mon amie ? Elle fait à peu près ma taille, brune aux yeux bleus.
-Ecoute petit, ton amie n’est pas encore sur pieds mais toi tu m’as l’air d’être un sacré gaillard. Viens avec moi et enfile ça, me dit-il en me jetant des vêtements »
J’observai les vêtements d’un peu plus près et je m’aperçu que c’était des vêtements de l’époque des pharaons, l’Egypte ancienne. Je les enfilai rapidement et suivit le garde à l’extérieur de la pièce. Il m’emmena hors de ce qui semblait être un palais puis nous arrivâmes sur un chantier. On me mit avec d’autres esclaves et nous tirâmes un lourd bloc de pierre. Je décidais d’interroger l’esclave qui me précédait.
« Pourquoi devons nous faire ça ?
-Faire quoi ?
-Tirer des blocs de pierre.
-Nous le faisons car nous devons construire une pyramide, celle du pharaon Kheops. Mais d’où viens-tu ?
-De très loin, lui répondis-je. »
L’esclave ne chercha pas à en savoir plus et nous reprîmes notre travail. Le soir on me ramena dans ma cellule où je m’endormis comme une masse. Le lendemain le garde revint me réveiller et me ramena au chantier, je pus m’instruire sur la façon de construire des pyramides, sur les pièges disposés dans les tombeaux et beaucoup d’autres choses toutes aussi intéressantes les unes que les autres. Pour moi étudiant en histoire ces voyages dans le temps étaient superbes, pouvoir ainsi visiter les époques était pour moi une des meilleures choses qui m’était arrivée dans la vie. Je fus soudain sortit de mes rêveries par une violente douleur dans le dos, je venais de recevoir un coup de fouet.
« Allez ! Au travail ! Gronda l’homme qui m’avait fouetté »
Je refusai de me remettre au travail et je compris que c’était une belle erreur.
« Tu refuses d’obéir ? Très bien, viens avec moi ! »
Je le suivis sans broncher même si l’idée de m’enfuir me vint à l’esprit, il m’emmena à l’autre bout du chantier où travaillaient des femmes. C’est à ce moment que j’aperçu Gaëlle, fatiguée mais travaillant courageusement.
« Amenez-là ici ! ordonna l’homme en la montrant du doigt »
Un petit garde s’approcha de Gaëlle, la prit par le bras, l’entraîna près de moi et de l’homme qui l’avait fouetté puis la jeta au sol devant nous. Je voulu l’aider à se relever mais l’homme m’en empêcha, elle se releva seule et difficilement. Puis l’homme qui m’avait frappé fit un signe au garde, celui-ci s’approcha de Gaëlle et sortit un fouet, je fronçai les sourcils, il allait la frapper à cause de moi.
« Arrêter ! Criais-je tendit que le garde commençait à la frapper. »
L’homme qui m’avait fouetté me regarda et rit, je ne pu rien faire, le garde la frappa longtemps et ne s’arrêta qu’à la fin de la journée. Le garde releva Gaëlle et nous ramena tous les deux dans la pièce où je dormais. Nous nous assîmes sur le lit puis le garde nous apporta une bassine d’eau, des vêtements et de la nourriture. Je me levai alla prendre ce qu’il avait emmené puis revint vers Gaëlle. Son dos était coupé en plusieurs endroit et laissait échapper des flots de sang, son vêtement lui aussi était déchiré.
« Euh…est-ce que tu veux bien enlever ta chemise, sinon je ne pourrais pas soigner ton dos ? Demandais-je timidement.
-Oui, dit-elle faiblement. »
Je me retournai puis je pris un morceau de tissu, le plongea dans l’eau et commença à laver ses blessures. Je me doutais que cela devais certainement lui faire très mal mais elle ne pleura pas une seule fois.
Enfin je lui tendis une chemise propre qu’elle enfila rapidement puis Gaëlle se retourna vers moi.
« Merci Osendar.
-Ce n’est rien, c’est tout de même à cause de moi que cet homme t’as fouetté.
-Ce n’est pas ta faute, me murmura-t-elle en s’approchant de moi »
Ne sachant que faire je la pris dans mes bras et la serra contre moi en prenant soin de ne pas appuyer sur ses blessures. Nous eûmes l’impression de s’enfoncer dans le sol puis tout devint noir.


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MessageSujet: Re: [Fiction] Le Voyageur des rêves   [Fiction] Le Voyageur des rêves Icon_minitimeSam 1 Mar - 15:57

Le Chapitre 5ème : Versailles et le Roi Soleil



Nous avions atterrit dans ce qui semblait être un jardin, un très grand jardin, entourant un palais somptueux. Un palais ou plutôt un château, le château de Versailles, je l’avais visité un jour lorsque j’avais douze ans. J’en avais gardé un très mauvais souvenir, j’étais allé aux toilettes pendant la visite et je n’avais pas retrouvé le chemin de la sortie j’avais donc passé la nuit dans le bâtiment. Le lendemain ma mère avait été soulagée en me voyant arriver à la maison, sain et sauf.
Tout à coup je fus tiré de mes rêveries par des bruits de pas, des gardes en armures s’approchaient de moi et Gaëlle. Nous n’avions opposé aucune résistance car nous étions fatigué après notre séjour en Égypte, Gaëlle avait toujours très mal au dos et était très faible, je la portais dans mes bras.
« Qui êtes-vous ? cria un des gardes d’une voix rauque.
-Nous sommes des voyageurs, expliquais-je. Mon amie à besoin de soin, aidez-nous s’il vous plaît. »
Il examina Gaëlle un instant puis grogna :
« Très bien suivez-nous ! »
Nous avons franchi une porte puis nous nous sommes retrouvés dans la galerie des Glaces, c’était magnifique ! Le garde frappa poliment sur une porte richement ornée puis l’ouvrit, un brouhaha se fit entendre puis nous entrâmes. Il y avait de la musique, des danseuses et une grande table au centre de la pièce. Le spectacle était vraiment répugnant semblable aux orgies romaines. Les personnes importantes de la cour entouraient le roi Louis XIV et se gavaient de mets à l’apparence délicieuse alors que dehors dans la campagne les paysans mourraient de faim. Le garde nous mena d’un pas nonchalant auprès du roi.
« Qu’y a t-il ?
-Votre Majesté, ce jeune homme demande de la nourriture et des soins pour son amie.
-Va t’elle mourir ?
-Je ne sais pas, répondit le garde. Mais…
-Alors ce n’est pas important, jugea le roi. Faites les sortir !
-Mais ne voyez-vous pas qu’elle va mal ? Grondais-je.
-Pour qui vous prenez-vous pour osez parler ainsi au Roi Soleil ? demanda Louis XIV en haussant les sourcils.
-Mon amie à besoin d’être soignée et de se reposer alors aidez-nous !
-Voyez-vous cela ? Ce jeune homme à de l’audace !
-Taisez-vous !
-Emparez-vous d’eux ! ordonna le roi. Ils seront guillotinés dans cinq jours.»
Je ne pus me battre contre les gardes et nous fûmes emmenés dans un cachot, froid et humide qui sentait la moisissure. L’état de Gaëlle ne s’améliorait pas, elle perdait souvent connaissance et avait de la fièvre. Je demandai à celui qui nous surveillait d’aller chercher un guérisseur ou quelqu’un qui aurait pu aider Gaëlle. Mais le garde refusa et nous donna deux croûtons de pain et un pichet d’eau. Je laissai mon amie manger le pain, elle en avait sûrement plus besoin que moi. Le lendemain malgré la faim qui me tenaillait le ventre je décida de donner une nouvelle fois mon pain à Gaëlle. La fièvre semblait être tombée et ces évanouissements étaient de moins en moins fréquents. La veille de notre exécution Gaëlle me dit :
« Merci pour tout ce que tu as fais pour moi Osendar. Sans toi je ne sais pas ce que j’aurai fait. »
Je lui souris et demanda :
« Comment as-tu réussi à rester à l’époque de la Renaissance ?
-Je ne sais pas, avoua-t-elle. Je n’avais visité qu’une seule époque avant ta venue et j’y étais resté. Désolée.
-Ce n’est rien. »
Puis nous nous endormîment, le lendemain à l’aube le gardien du cachot entra.
« Allez debout l’heure est venue ! dit-il en parlant très fort. »
Il nous emmena sur une grande place noire de monde, à cette époque les exécutions étaient comme des spectacles. La guillotine se trouvait non loin, on nous attacha les mains puis nous fûmes poussés au pied de la guillotine. Le temps passa et je me demandais ce que nous attendions, non pas que j’avais hâte de mourir mais peut-être y avait-il un problème. Soudain la foule applaudit, une calèche arrivait sur la place, le roi en sortit et monta sur une estrade placée près de la guillotine.
« Ces jeunes gens n’ont manqué de respect, ils doivent subir un châtiment ! cria t-il. »
Les personnes qui l’écoutaient applaudirent de plus belle puis se tournèrent vers nous. Le roi fit un signe de la main puis on me fit monter près de la guillotine. Gaëlle hurla :
« Non ! Ne faites pas ça ! »
Puis elle parvint tant bien que mal à se hisser auprès de moi, les gardes la maîtrisèrent facilement et entreprirent de la faire descendre mais elle se débattait comme un diable. Je m’approchai d’eux et m’attaqua aux soldats mais un violent coup de poing dans le nez me fit reculer de quelques pas. Gaëlle s’échappa puis m’embrassa, ce moment fut très long.
« Oh comme c’est touchant ! commenta le roi qui s’était rapproché de nous. Malheureusement je crois que c’est fini pour vous.
-Je ne crois pas monsieur, dis-je.
-Ah bon et qu’est-ce qui te fais pensé cela mon cher ? »
Je ne trouvais rien à répondre mais je devais gagner du temps et peut être alors la chance nous sourirait. Mais je n’eus pas à chercher bien longtemps : j’attrapai la main de Gaëlle et je ressentis cette impression que j’avais chaque fois que nous nous retrouvions à une autre époque.


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MessageSujet: Re: [Fiction] Le Voyageur des rêves   [Fiction] Le Voyageur des rêves Icon_minitimeSam 1 Mar - 15:57

Chapitre 6ème : Jules César


Nous nous retrouvâmes dans une ruelle au sol recouvert par des pavés.
"J'en ai assez de tous ces changements d'époque ! soupira Gaëlle.
-Ca sera bientôt fini, enfin j'espère...lui répondis-je.
-Oui...Tu sais où nous sommes ? Ou plutôt quand ?"
Je n'eût pas le temps de répondre, un homme à première vue un briguant venait de surgir en compagnie de plusieurs de ses acolytes, l'un d'eux tenait solidement un vieil homme à l'apparence plutôt riche.
"Ne me faîtes pas de mal ! supplia le vieil homme."
Un homme au nez imposant se mit à rire bruyamment.
"Mais on dirai que tu as peur ! s'écria t-il. Allez fouillez-le et tuez-le ensuite je n'ai pas envie d'avoir d'ennuis."
Les brigands dérobèrent quelques objets à l'homme puis le tuèrent d'un coup de couteau dans le ventre mais le vieil homme avait crié avant de recevoir le coup fatal et les voleurs s'enfuirent rapidement. A peine avions nous eu le temps de bouger que quatre soldats firent irruption dans la ruelle, ils virent le corps du vieil homme et le couteau posé à ses pieds, ils tournèrent ensuite la tête vers nous et nous arrêtèrent sur le champ croyant que nous l'avions tués.
"Arrêtés ce n'est pas nous les assassins ! criais-t-on."
Mais les soldats refusèrent de nous écouter et nous conduisirent dans un palais, j'avais eu le temps de reconnaître les principaux monuments de Rome tels que le Forum Romanum, le Sénat et bien entendu le Colisée.
"Consul, nous avons arrêtés ces jeunes gens auprès de votre père, ils l'ont assassiné, dit le capitaine de la troupe de soldats."
Le consul se leva et s'approcha de nous :
"Mon père...vous payerez pour votre crime je peux vous l'assurer ! gronda-t-il.
-Mais nous ne sommes pas les coupables, croyez-nous ! Nous sommes des voyageurs, assura Gaëlle.
-Des voyageurs ? D'où venez-vous ?
-De...
-Vous êtes à présent esclaves ! déclara le consul avant que nous ayons eu le temps de répondre.
-Mais...
-Dehors envoyez-les chez Titus il saura quoi faire d'eux ! ordonna t-il aux gardes.
-Attendez ! Nous sommes innocents ! criais-je."
On nous traîna de force dans un bâtiment rempli d'armes, de casques...un grand homme à la barbe noire se tenait au bout d'un couloir menant dans une cour. Il se tourna vers nous et dit :
"Ah tu m'envoie des nouveaux ?
-Oui, ils devraient te plaire se sont des meurtriers, ils ont tués le père du consul Claudius. Bon je te les laisse, bonne chance !"
Ils nous jetèrent au sol et nous tombâmes aux pieds de l'homme nommé Titus.
"Levez-vous ! Et prenez ça vous en aurez besoin, dit-il en nous tendant des épées de bois.
-Mais qu'est-ce que vous voulez que nous fassions de ça ? demanda Gaëlle"
Un rire guttural s'échappa de la bouche de Titus et ils nous poussa dans la cour, nous comprîmes alors ce qui se passait. Des dizaines de personnes se battaient avec les mêmes épées que Titus nous avaient donné, un jeune homme du même âge que nous s'approcha et nous appris quelques coups ensuite un entraînement intensif commença, je me retrouvais avec un homme d'une carrure impressionnante qui me fit quelques bleus et Gaëlle battit facilement une femme qui paraissait malade. Le soir venu on nous donna un bol de soupe et un morceau de pain ainsi qu'un gobelet d'eau, je rejoignit Gaëlle et nous mangeâmes en silence, beaucoup de gens nous observaient peut-être à cause de nos vêtements qui n'étaient pourtant pas si étrange que cela. Le jeune homme qui nous avait montré quelque coups à notre arrivée vint nous voir ce soir là, il avait de longs cheveux noirs et une allure princière qui ne déplaisait apparemment pas à Gaëlle, j'avais ressenti un léger pincement au cœur en voyant plusieurs fois son regard se tourner vers celui du jeune homme.
"Je m'appelle Antoine. D'où venez-vous ? nous demanda t-il.
-De très loin, lui répondis-je. Ca fait longtemps que tu es ici ?
-Un mois environ, mon ancien maître m'a vendu à Titus parce qu'il en avait assez de moi."
Puis il s'en alla brusquement comme s'il avait eu peur.
"Il est un peu bizarre si tu veux mon avis, observais-je.
-Oui un peu, bonne nuit, me dit-elle en déposant un baiser sur ma joue"
Puis elle posa sa tête contre mon épaule, je lui caressa les cheveux puis elle s'endormit profondément, cette nuit-là je ne pu trouver le sommeil peut être étais-je un peu préoccupé par ce jeune homme, Antoine, qui nous avait abordé. Le lendemain et les jours suivants nous continuâmes à nous entraîner, je trouvais étrange que nous restions aussi longtemps à cette époque, Gaëlle aussi semblait l'avoir remarqué mais cette chose disparu de mes pensées lorsqu'on nous appris qu'une semaine plus tard nous devrions nous battre au Colisée en l'honneur de l'anniversaire de César. On nous entraîna durement au combat et la vieille du "spectacle" comme Titus disait on nous envoya au Colisée. On dormi avec d'autres gladiateurs, en majorité des hommes et je m'inquiétait de cela pour Gaëlle et j'espérait qu'elle n'aurait pas à combattre des hommes bien qu'elle se fut montrée très douée jusqu’ici. La nuit fut de courte durée, on nous réveilla de bonne heure et on nous donna du pain et de l'eau puis on revêtit nos armures.
Gaëlle m'aida à mettre mon armure correctement puis j'aperçu une larme couler le long de sa joue.
"Qu'est-ce que tu as ? demandais-je.
-J'ai peur, murmura-t-elle.
-Ne t'en fais pas tout ira bien."
Un coup de tambour fut alors donné, je serra Gaëlle dans mes bras et la grande porte de bois qui nous séparait de l'arène s'ouvrit, les cris de la foule retentirent et accompagnèrent notre entrée. Je me mis en place face à un inconnu, puis le signal du départ fut donné. Je combattais contre un homme d'âge mûr qui avait plus de force que moi et je réussi à le faire tomber et à le désarmer, je me retournais quand un homme cria dans la foule en montrant le combattant que j'avais vaincu il m'ordonna de le tuer mais je ne voulu pas le faire. Je voulu partir mais j'entendis un sifflement près de mon bras droit, on avait tiré une flèche sur moi, je m'approchai alors de l'homme et me résous à le tuer, je compris alors que si je devais vivre je devrai tuer les autres. Les combats suivants furent rudes mais je parvins tout de même à gagner et à mon grand déplaisir je dû tuer les perdants. Au bout d'une demi-heure je me senti fatigué mais je dû me concentrer car un homme d'une carrure imposante se dressa devant moi et entreprit de me tuer. Il me fit tomber sur le sol et je cru que ma dernière heure était arrivée lorsque je vis son épée se lever au-dessus de sa tête. Mais alors une épée traversa son torse, il retomba lourdement sur le sol et je me relevai rapidement malgré la fatigue, je vis ensuite la personne qui m'avait sauvé ce n'était autre que Gaëlle, la joue et la lèvre ensanglantées. Elle s'assura que j'allais bien et repartit dans la direction opposée, je repris peu à peu mes esprit et je parti lui prêter main forte. Gaëlle se battait contre Antoine mais il avait beaucoup plus de force qu'elle et semblait s'amuser de ce fait, je couru vers lui et lui trancha la tête. Je tourna la tête pour voir les autres combattants mais il ne restait plus que moi et Gaëlle, la foule criait quelque chose et je compris enfin après quelques secondes ce qu'ils disaient.
"Allez ! Battez-vous !"
Je me tournai vers Gaëlle qui semblait aussi désemparé que moi, je marchai vers elle et la prit dans mes bras, je sentis ses larmes couler sur mon épaule. Un archer encocha une flèche et tira, le trait fila vers moi à la vitesse d'un boulet et je reçu la flèche dans le ventre, j’entendis Gaëlle crier et je tombai sur le sol. Le temps semblait s'être arrêté pour moi, et je ne vis rien de ce qui se passait autour de moi, un groupe de soldats avait fait irruption dans l'arène et se dirigeait vers nous. Un éclair de désespoir et de colère passa dans les yeux de Gaëlle puis elle fonça vers la troupe, possédée par une force débordante elle écrasa les soldats puis revint vers moi. Elle me prit la main et regarda l'étendue de ma blessure, sachant que j'allais certainement mourir et préférant me sacrifier plutôt que Gaëlle, je me relevai ignorant la douleur. J’embrassai celle qui m'avait accompagné au cours de plusieurs de mes aventures, celle qui avait gagné la plus grande place dans mon cœur. Puis je ramassai mon épée, puis la pointa vers mon cœur, mais Gaëlle m'arrêta et je ne fus pas de taille à l'emporter sur elle avec ma blessure. Elle m'aida à m'allonger sur le sol me serra contre sa poitrine en me disant :
"Si nous devons mourir on mourra ensemble."
J'entendis les archers bander leurs arcs, et je ne pouvais nier l'évidence : nous allions mourir.
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